COMMENT SURVIVRE A UNE CRISE CARDIAQUE LORSQU'ON EST SEUL ! ? #survie
Disons qu'il est 20:15 et vous rentrez chez vous (seul bien sûr) ... après une journée de travail particulièrement difficile. Vous êtes vraiment fatigué, énervé et frustré. Vous commencez soudainement à ressentir une forte douleur à la poitrine qui s'étend à votre bras et vers votre mâchoire.Vous êtes à peu près à 8 km de l'hôpital le plus proche. Malheureusement vous ne savez pas si vous arriverez à aller jusque là.
Comme beaucoup de personnes sont seules , lorsqu'elles souffrent de crise cardiaque, sans aide, la personne dont le cœur bat de manière anormale et qui commence à s'évanouir, a seulement 10 secondes avant de perdre conscience. Malgré tout, ces victimes peuvent se secourir elles-même en toussant de manière répétée et très vigoureusement. Une profonde inspiration doit être prise avant chaque toux, et la toux doit être intense et longue, comme si vous faisiez un gros crachat depuis le bas de votre poitrine. Une inspiration et une toux doivent être alternée toutes les 2 secondes sans arrêt jusqu'à ce que de l'aide arrive, ou jusqu'à ce que l'on sent que le cœur a repris un battement normal. De profondes inspirations apportent l'oxygène aux poumons et les mouvements du toussotement masse le cœur et continue à faire circuler le sang. Les mouvements de toussotement sur le cœur contribue aussi à ce qu'il reprenne un rythme normal. De cette manière, les victimes de crises cardiaques peuvent augmenter leur espérances de vie, en attendant les secours ou lors du transport aux urgences .
Mais aussi ! . . .
Se former aux gestes qui sauvent est donc un acte citoyen car chacun d'entre nous peut être confronté, à n'importe quel moment de son existence, à un arrêt cardiaque.
- Sans prise en charge immédiate, plus de 95 % de ces arrêts cardiaques sont fatals.
- 7 fois sur 10, ces arrêts surviennent devant témoins, mais moins de 20 % de ceux-ci font les gestes de premier secours. Or, 4 victimes sur 5 qui survivent à un arrêt cardiaque ont bénéficié de ces gestes simples pratiqués par le premier témoin.
- Le taux de survie à un arrêt cardiaque en France est au maximum de 5 %.
Il est 4 à 5 fois plus élevé dans les pays où les lieux publics sont équipés en défibrillateurs automatisés externes et où la population est formée aux gestes qui sauvent. Depuis 2007, un décret autorise enfin tout citoyen à utiliser un défibrillateur automatique externe.
Survie, crise cardiaque, infarctus, premier secours,